La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) a remarqué dans les dernières années, une difficulté accrue dans l’accessibilité aux plans d’eau, à laquelle sont confrontés les pêcheurs sportifs. Alors que les lacs et rivières du Québec devraient demeurer des ressources naturelles accessibles à tous les Québécois, la FédéCP note de nombreux cas de mesures restrictives excessives sur lesquelles le gouvernement devrait intervenir.
« Au fil des années, les pêcheurs sportifs sont de plus en plus confrontés aux exigences tarifaires imposées par les municipalités afin de pouvoir mettre leurs bateaux à l’eau, et ceci, dans toutes les régions du Québec, note le président de la FédéCP, Pierre Latraverse. La disparité des coûts et des exigences porte à réflexion et pour la FédéCP, il est grand temps que le gouvernement intervienne, établisse les standards et fixe des coûts maximums raisonnables et uniformes pouvant être exigés par les municipalités pour permettre aux citoyens d’accéder aux lacs et aux rivières. »
Le président régional de la FédéCP de l’Estrie, Michel Dufort, est confronté à cette problématique sur le territoire qu’il dessert. « Le lac Memphrémagog peut ici être cité en exemple. Selon l’accès utilisé, le propriétaire d’un bateau qui souhaite y pêcher sera obligé de débourser pour l’utilisation de la mise à l’eau, le stationnement de son véhicule et pour le lavage de son embarcation. Les tarifs varient et atteignent parfois des montants substantiels, voire exagérés, relate-t-il. »
Ainsi, dans la municipalité du Canton de Stanstead, il en coûtera 150 $ pour la saison, ou 10 $ par jour. Ce sera gratuit pour les résidents de la municipalité.
Dans la municipalité de Potton, au quai municipal, il en coûtera 375 $ pour la saison, ou 25 $ par jour plus 10 $ pour le lavage obligatoire de l’embarcation.
Dans la municipalité d’Ogden, au quai ... Continuer
Publié le 28 June 2011 sur le blogue de Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs
